Le texte démonte également le faux discours véhiculé par certains secteurs sociaux et partis politiques.
Le rapport démontre que les squats sont un type d’habitat précaire ou informel comparable aux bidonvilles traditionnellement associés aux années 1960 ou encore aux actuelles favelas du Brésil. Le rapport, intitulé « Les squats : un type historique de logement incertain, précaire et informel », affirme que ces trois phénomènes doivent être conçus comme une conséquence de la crise locale et mondiale du manque de logements décents et adéquats, causée au niveau planétaire par la financiarisation du logement.
La principale nouveauté de cette recherche est d’aborder la réalité du squat sous cet angle, en démontant le discours biaisé que nous entendons quotidiennement de la part de certains partis politiques et des médias, en soulignant les causes réelles de l’accès sans titre aux logements vides et en identifiant des solutions par le biais de leur reconnaissance dans les politiques urbaines et de logement.