La question de sécurité foncière revêt une importance fondamentale. Il est claire que dans la plupart des pays africains en général et au Cameroun en particulier, les femmes n’ont parfois aucun droit sur la maison dans la quelle elles sont nées ou sur le domicile conjugal.
Cette exclusion absolue du droit au logement et à la propriété est un des principaux facteurs qui limitent la contribution précieuse que les femmes peuvent apporter à l’acquisition et à l’entretien d’un foyer, et par conséquent à la construction de la société. Même dans les pays où les lois successorales et les textes régissant le droit à la propriété foncière et à la sécurité de l’occupation ont changé, les femmes ont rarement la possibilité d’exercer ce droit. Cette situation amène à conclure que le facteur essentiel de la perpétuation de l’inégalité des sexes et de la pauvreté des femmes est la discrimination permanente qui s’exerce à leur égard dans tous les domaines relatifs à la propriété ; c’est dans ce sillage que la CONGEH a mis sur pied une Clinique de Consultation Foncière qui est un outil, un espace d’information, d’éducation et d’accompagnement des femmes pour les questions
foncières, en vue de faciliter l’accès à la terre et au logement.
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