De nombreuses personnes ont trouvé un logis abordable et sécuritaire dans le secteur du logement communautaire, où leurs besoins sont pris en compte et respectés. Ceci demeure vrai avec les nouvelles procédures mises en œuvre pour répondre à la pandémie actuelle de COVID-19. Tout en intégrant de nouvelles exigences sanitaires dans leurs immeubles, les fournisseurs de logements communautaires d’un bout à l’autre du Canada ont réussi à poursuivre leur mission en continuant de satisfaire et de protéger les besoins des personnes vulnérables.
Sondage du Centre de transformation du logement communautaire : 32 projets financés bien adaptés à la nouvelle réalité
Le sondage du Centre auprès des organismes ayant reçu une subvention s’est réalisé en mai 2020. Sur un total de 31 répondants, la plupart (84 %) ont signalé des répercussions de la crise actuelle sur leurs activités, leur planification et leur budget, mais aucun changement important aux opérations n’est à prévoir. Puisque la durée du confinement en lien avec la COVID-19 n’a pas encore été déterminée pour tous les projets, cette variable devra être réévaluée.
Plus de la moitié (53 %) ont identifié un impact potentiel sur la durée ou l’envergure de leur projet. Pour certains fournisseurs, il était encore trop tôt pour évaluer la façon dont le budget du projet pourrait être affecté par la pandémie de coronavirus. Fait à signaler : la majorité des répondants (60 %) semblait convaincue que la situation n’aurait aucun impact sur le budget réservé aux projets. En général, les groupes de logements communautaires demeurent opérationnels et se tiennent prêts à adapter leurs projets au contexte changeant.
Secteur du logement communautaire : études portant sur les défis rencontrés lors des premiers mois de la pandémie
Des études ont été réalisées auprès de 101 fournisseurs du secteur du logement communautaire de la Colombie-Britannique, membres de la BCNPHA (BC Non-Profit Housing Association) et par 358 répondants du Québec, membres du RQOH (Réseau québécois des organismes sans but lucratif d’habitation). Les nouvelles directives sanitaires ont dû être introduites dans des contextes où plusieurs fournisseurs de logements fonctionnaient déjà avec du personnel et des budgets restreints. Les mesures d’hygiène ont dû rapidement être améliorées afin de garantir la sécurité des locataires. Dans ce contexte, les fournisseurs de logements sans but lucratif n’étaient pas toujours suffisamment équipés pour offrir à tous les résidents des espaces de vie sécuritaires et inclusifs, mais ont fait de leur mieux pour répondre aux besoins de tou.te.s.