avril 2014.
Des
affrontements ont eu lieu entre policiers et SDF à Sao Paulo au Brésil ce
mardi.
Un millier de sans-abri ont affronté ce mardi à Sao
Paulo des forces de police avec des jets de pierres et des barricades, auxquels
la police a riposté avec des gaz lacrymogènes et des bombes assourdissantes,
selon la police et la presse locale.
Protestations
Les manifestants protestaient
contre le retard dans la discussion du plan d’urbanisme censé réguler l’expansion de la ville, a indiqué la
police.Un millier de manifestants, selon la police, se sont rassemblés
devant la mairie, où les conseillers municipaux devaient discuter du plan
régissant notamment les zones réservées au logement.
Quand les conseillers ont décidé que le plan serait examiné plus tard – alors
que les débats étaient retransmis à l’extérieur du bâtiment sur de grands
écrans -, les membres du Mouvement des Travailleurs sans-abri (MTST) ont
commencé à jeter des
pierres et à brûler des pneus et des ordures en signe de protestation, selon des
images de Globo TV.La police est alors intervenue avec des gaz
lacrymogènes et
des bombes assourdissantes pour disperser les manifestants.
Circulation
bloquée
“Des policiers militaires et
municipaux ont fermé les
portes de l’hôtel de ville pour empêcher une occupation des
lieux”, a indiqué la police sur son compte Twitter .Les manifestants
ont répliqué en bloquant
la circulation dans
les rues autour de la mairie, située dans un quartier très central de Sao Paulo
et à un moment de pic du trafic chaotique de la ville.
Sao Paulo, l’un des 12 sites de la Coupe du monde de football qui commence dans
43 jours, doit notamment accueillir le match d’ouverture le 12 juin.Les
membres du MTST négocient avec le maire de Sao Paulo Fernando Haddad la construction
de logements pour les plus pauvres, et le plan urbanistique
actuellement en discussion doit déterminer quelles seront les zones destinées à
leur construction.Sao Paulo, qui compte 11 millions d’habitants, a le
déficit de logements le plus élevé du pays, soit 700.000 unités, selon les
chiffres de la mairie.
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