I/ Sommaire
Ce qui semble être un programme de démolitions et d’expulsions forcées en cours au Cameroun n’a pas cessé, même après les nombreux cas qui ont déjà fait l’objet d’appels urgents, notamment dans les quartiers Bois des Singes, de Bassa-Kongui et de Newtown Aéroport. La vague de déguerpissements continue à Douala, en dépit de toutes les protestations qui ont suivi les démolitions annoncées de ces quartiers.
Le quotidien camerounais le jour, dans les éditions n° 791 du lundi 11 octobre 2010 et n° 796 du lundi 18 octobre 2010, a annoncé, respectivement, la démolition de 50 maisons d’habitations au lieu dit parcours Vita à Douala, ainsi que le délogement des populations de Bonabéri et Bessenguè vivant le long du réseau ferroviaire.
Selon diverses sources, une délégation du Cabinet Civil de la Présidence de la République a séjourné au parcours Vita de Douala le dimanche 26 septembre 2010, et comprenait un représentant de la Communauté urbaine de Douala. Avec la visite de cet impressionnant contingent, nul ne devrait ignorer que de nombreuses familles seront dans quelques jours sans logis, abandonnées avec des enfants en bas âge, et des liens socioculturels brisés.
Pour les cas des emprises ferroviaires, selon le quotidien le jour du lundi 18 octobre 2010, une délégation conduite par Simon Pierre Nguele, directeur des Domaines au ministère des Domaines et des Affaires foncières, et composée de plusieurs administrations se serait rendue à Bonabéri, dans ’arrondissement de Douala 4ème, ainsi qu’à Bessenguè. Le quotidien énonce que « le glas va sonner pour les occupants des emprises ferroviaires », mais semble loin d’imaginer que des centaines de personnes se retrouveront dans quelques jours à la rue.
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